Pointe-Noire

 

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retour chapitre sur Brazzaville

 

 

(Habitants : les Ponténégrins)

 

A Pointe-Noire, nous sommes allés en avion. Brazzaville-Pointe-Noire, c’est environ 350 km à vol d’oiseau, 500 km en train. A lire le bouquin, j’avais un peu pensé pouvoir y aller en train, cela avait l’air vraiment sympa, on traverse la campagne et la montagne ; mais notre guide nous en a définitivement dissuadé : le train arrive soit le jour même de son départ, soit le lendemain, soit le surlendemain ; et à Pointe Noire même cela nous a été confirmé en causant avec un homme devant la gare un jour en fin d’après-midi : « le train, il devait arriver hier, mais il n’est pas encore là ». En avion, çà va à peu près, à condition de réserver au moins la veille (surtout en cette période de vacances). 2 à 3 heures d’attente obligatoire, 1 heure de vol dans un coucou, en l’occurrence un Antonov 24 (antique bimoteur à 48 places ; mais, pilote français : rassurant, allez savoir pourquoi !), cela fait moins d’une matinée en tout. 70 000 F aller-retour par personne, c’est abordable pour un Européen, mais cela reste bien cher pour un autochtone (pas de prix spécial Blanc, ici). Curieusement, il y a à peu près chaque matin 4 vols Brazza – Pointe-Noire et inversement, à la même heure (autant que c’est possible !), chacun dans un petit avion largement patiné par les ans (50 places), à peu près au même prix, et cela par 4 compagnies – toutes nationales – ... différentes !.

 

Sur place, nous avons goûté de la vraie hôtellerie confort européen, je dirais même sensiblement mieux que nos chaînes 3 étoiles (et à 25 000 F la nuit pour 2, sensiblement en dessous des autres hôtels locaux de confort européen, peut-être à cause de la situation au centre-ville ; pour les hôtels du bord de mer, qui entourent la résidence du président, ce n’est même pas la peine de se renseigner…), avec une très bonne restauration locale copieuse et pas excessivement chère (4 000 F pour un bon plat), et un accueil fort aimable : là aussi mieux que nos chaînes.

 

Du point de vue touristique, soyons clair, rien de spécial. Les bords de mer sont beaux comme des bords de mer, mais ne se distinguent pas particulièrement des autres. Il y a deux « côtes », séparées par le port : une « côte mondaine » (sic), abritée, avec un club nautique, un petit village d’artisans attrape-Blancs, et peu de plastiques qui traînent ; il fait bon aller s’y asseoir quelques heures dans la douceur de l’ « hiver » local. Loin au large, une dizaine de bateaux et cargos sont stationnés. Une « côte sauvage » (re-sic !), plus exposée au vent, où l’on n’a pas vraiment pu nous dire ce qu’elle a de « sauvage », excepté que la baignade peut y être dangereuse (mais pas plus qu’au pays basque où les vagues sont sensiblement plus grosses). Elle est « ornée » par les ruines d’une digue où l’on embarquait autrefois le manganèse. On y trouve aussi la résidence de vacances du président, et les principaux hôtels de luxe (où viennent les Blancs, on en a vu ; par contre à nôtre hôtel, nous étions les seuls Blancs). Pas de baigneurs (2 baigneuses seulement, le deuxième jour) : en effet c’est l’ « hiver », et l’air et l’eau sont glacials : pas plus de 25° !

 

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1. La gare de Pointe-Noire, 600 000 habitants, un train par jour, quand il arrive… La fumée n’est qu’un tas d’ordures en train de brûler.

2. La gare de Pointe-Noire, de l’autre côté de la rue ….

3. La "côte mondaine".

4. La côte sauvage" avec les restes de l'installation d'embarquement du manganèse.

5. Rue du centre de Pointe-Noire, vue au zoom depuis notre hôtel. Derrière, l’une des mosquées. Cette ville est un peu moins sale que Brazzaville. Noter les enseignes « Emmanuel » ou « blessed » (béni). Et les lampadaires (éteints de nuit comme de jour).

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