Sur
la route du Nord, à chaque village, les paysans vendent leur maigre surplus sur
le bord de la route - et vraiment sur le bord, jusqu’à empiéter dessus. La
terre n’est occupée que sur une étroite bande de part et d’autre de cette
route. Ailleurs, c’est le désert. Le braconnage apporte un complément non
négligeable. Pour ce que nous avons vu du Sud (route de Diosso), beaucoup moins
de petits vendeurs, et une campagne dans l’ensemble plus soignée.
Alors
que l’instruction moyenne est plutôt bonne, l’une des meilleures de toute
l’Afrique. C’est là que cela ne va pas. En 2002 le Congo était 117e
sur 165 pays du monde, pour l’indice
d’éducation, ce qui n’est relativement pas mal, alors qu’il n’était que 152e
pour le produit intérieur brut par
habitant : différence de classement tout-à-fait anormale ; et
pire : de 2002 à 2004, aucun des deux n’a augmenté !
1. Petits commerces….
2. Autres « petits commerces », rue Ngoma Louis (à côté de chez nous)
3. Au marché Saint-Pierre. Les chalands ne se pressent pas… Les fruits roses sont des safous.
4. Usine désaffectée et habitée, depuis longtemps. Résistante, la peinture jaune !
5. Notez les peluches. Elles proviennent de vos dons. Un vendeur à qui nous avons parlé n’a pas contredit….
6. Institut de développement rural. Ou ce qu’il en reste : il a été volontairement saccagé pendant la guerre civile, et ne s’en est pas encore relevé 8 ans après.
7. Centre d’étude sur les recherches végétales. Lui aussi avait été complètement saccagé, mais le travail reprend péniblement …..
8. …. au
milieu des ruines.